La Préfecture de Kloto compte bien maintenir l’écart entre elle et les autres localités du pays, en matière d’infrastructures hôtelières. De nouveaux gîtes, de nouvelles maisons d’hôtes, de nouvelles résidences, voient le jour, quasiment chaque trimestre.
Ce dernier week-end de mai, notre attention fut captivée par le nouvel Hôtel Le Printemps (hôtel restaurant), dont les travaux sont presque à terme, mais qui accueille déjà des résidents.
Localisation géographique :
L’hôtel le Printemps est situé en contrebas du Château Viale. On y accède par la même voie que celle du château, à peu près à 1km après la barrière de ticket municipal.
Vous l’aurez compris, on est à Kuma, ce qu’on aurait appelé abusivement « Grand Kpalimé ».
On peut tout aussi y accéder par la voie menant au village de Kuma-Konda. Mais celle-ci étant moins pratique, il vaut encore mieux passer par la voie du Château Viale. De toutes façons, on aura le ticket d’accès pour se rendre au château plus tard, même en randonnée pédestre.
Univers de l’hôtel le Printemps :
Les hôtels se multiplient et ont tendance à se ressembler, mais le Printemps a quelque chose de particulier : il possède un thème, une thématique, un mot clef, une philosophie : la Zen attitude.
Tout, absolument tout, est fait pour maintenir l’esprit du résident dans un état zen. Un état de calme aussi bien intérieur qu’extérieur.
Les petits espaces, les décorations murales, les dispositions à l’intérieur des chambres… Tout est une invitation à faire le calme intérieur, et à l’abandon des métaux qui alourdissent l’esprit.
C’est la première particularité de l’hôtel, et cela est forcément à saluer.
Les espaces :
À l’extérieur, comme mentionné plus haut, deux principales voies mènent à l’hôtel le Printemps, ce qui offre deux possibilités de parking extérieur.
Nous tenons à rappeler que la voie du Château est en pente, ce qui peut mettre à mal les véhicules dont le frein à main fonctionne mal.
À l’intérieur, nous comptons facilement 4 espaces bien distincts.
- Une Terrasse carrelée, pouvant faire office de restaurant, assez spacieuse
- Un Jardin supérieur, menant au hall d’accueil, donnant une vue sur toute la cour
- Une paillote avec des places assises, pouvant faire office d’espace de méditation si l’on veut
- Un jardin d’eau, avec une piscine en construction. On y accède par une belle porte Torii portant l’inscription « Le Printemps » en japonais.
L’édifice principal comprend deux niveaux, dont le premier est réservé aux chambres classiques, au restaurant, et le second niveau est consacré aux chambres Privilege, avec salle de massage, sauna, et espace de méditation.
La salle de restauration au rez-de-chaussée, comprend près d’une trentaine de places assises, le tout, toujours dans une atmosphère de zenitude.
Les tarifs :
Sur ce point, l’hôtel le Printemps commet le même péché que tous les hôtels de la localité : les prix sont élevés.
Alors évidemment ici, il s’agit d’une petite comparaison avec les hôtels de la préfecture d’Ogou (Atakpamé), où pour les mêmes tarifs, on accède à des services proches du Premium.
Alors, le prix des chambres varie de 25.000 FCFA à 30.000 FCFA, hors petit déjeuner.
Convenez avec nous que pour tout ce trajet, se retrouver à 30.000 FCFA la nuitée, sans petit déjeuner, ce n’est pas forcément donné, même si cela n’est pas inaccessible.
Les chambres que nous avons essayé, sont celles de 30.000 FCFA. Spacieuses, assez spacieuses. Grand lit, avec une belle table de travail. La chambre dispose d’un mini frigo, et d’une salle de bain confortable, avec eau chaude (très important). Des petites décoration avec une touche locale, et une belle personnalisation ça et là.
Le clou du spectacle reste le splendide balcon dont on dispose, avec une formidable vue sur toute l’étendue verdoyante de Kuma, en contrebas.
Un gros effort est fait sur le détail et les finitions, et cela est à saluer.
Le petit déjeuner (Continental) coûte 8.000 FCFA par personne, pour vous donner une idée.
Autres informations utiles :
- Difficile d’accès pour personnes à mobilité réduite
- Wifi non disponible (pour le moment, on l’espère)